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Chants de femmes 24 juin 14h via ZOOM-Initiative du projet du réseau français avec le Forum Femmes Méditerranée « Marche des Femmes, avec leur corps et leur voix. »

ATELIER CHANTS DE FEMMES

JEUDI 24 JUIN VIA ZOOM 14h

DANS LE CADRE DU MARATHON VIRTUEL

DE LA FONDATION ANNA LINDH

 

 

En introduction :

  la chanson de Grand corps malade « FEMMES » en hommage aux femmes

https://www.youtube.com/watch?v=TC7aA1WIkyQ&ab_channel=GrandCorpsMaladeOfficiel

 

Intervention d’Esther Fouchier

 

 

 

Présentation de Christina

 

Christina Rosmini est une artiste aux multiples facettes. Comédienne, chanteuse, danseuse, musicienne et auteur, elle surprend et désarçonne ceux qui aiment classer les artistes dans des tiroirs étanches.

Née à Marseille, elle a gardé de ses origines espagnoles, corses et italiennes, une voix chaude et sensuelle, une présence étonnante, de la fantaisie et une émotion communicative.

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De nombreuses rencontres et collaborations ont jalonné son parcours artistique riche et éclectique :

Après avoir acquis une solide expérience dans le chant et la danse, avec Roland Petit à l'école de l’Opéra de Marseille, à l'école du Studio des Variétés à Paris, puis dans la comédie musicale, jouant et dirigeant les arrangements vocaux de la compagnie Roger Louret pour les Z’Années Zazous aux Folies Bergère et les Années Tubes sur TF1, Christina rencontre d'éminents personnages qui enrichiront sa vie et sa carrière :

Andrée Chédid dont elle chantera les poèmes, Georges Moustaki qui l’invite à chanter au Casino de Paris et en tournée, Jean Marais avec qui elle joue dans l’Arlésienne, Michèle Bernard avec qui elle partira en tournée,  Paul Carpita pour son film Marche et Rêve et Vladimir Cosma (co-écriture), Jean- Luc Revol et Jean-Luc Palies qui lui offriront des 1ers rôles féminins au théâtre dont celui de Carmen dans "Carmen La Nouvelle" en version bilingue français-espagnol.

Et celui qui l’encouragera à écrire et la conseillera : Etienne Roda Gil.

Sa rencontre avec Enrico Macias par Ahmed Youssef, lui permet de faire plusieurs concerts mémorables notamment à l'Olympia en janvier 2014 et au Caire en 2015.

Avril 2014, au Théâtre Toursky à Marseille, Christina réalise un de ses rêves les plus chers: chanter en duo avec un de ses maître : Paco Ibañez.

 

Elle partage la scène du Théâtre Silvain à Marseille avec Patrick Fiori et celle de "la Grande Comédie" à Paris avec Maxime le Forestier et avec Fabienne Thibeault à l'occasion de la soirée annuelle des Amis de Georges.

En 2018, elle rencontre le chanteur et chroniqueur Frédéric Zeitoun dont elle admire et partage la démarche artistique et l'"optimisme réaliste"..

Des musiciens de haute volée l'accompagnent depuis toujours dont Bruno Caviglia, Manuel Delgado, Xavier Sanchez, Sébastien Debard, Taofik Farah, José Luis Montón (Madrid).. etc.

En mars 2018 Les Amis De Georges décernent à Christina Rosmini le GRAND PRIX D'INTERPRETATION FEMININE 2018 qui lui vaudra un article particulièrement élogieux dans Libération, saluant du même coup sa création 2017 TIO, Itinéraire d'une enfant de Brassens

 

Artiste engagée toujours

L'engagement de Christina Rosmini l'amène également à donner des spectacles en milieu carcéral, ou elle allie concerts et rencontres avec les détenus, dans des Maisons d'Enfants, et dans le cadre des soirées FAITES DE LA FRATERNITE du Théâtre Toursky.

 

Ce même engagement l'amène à suivre la Mahatma Amma, figure sprirituelle et humanitaire, dans ses oeuvres et ses tournées européennes ainsi qu'à l'Ashram d'Amritapuri dans le sud de l'Inde.

Elle se produit régulièrement dans le cadre de concerts caritatifs ainsi que pour la venue annuelle d'Amma à Paris et au Zénith de Toulon.

 

Un clip est réalisé en 2015 par Christian Boustani et Axel Clévenot sur sa chanson intitulée "Dans les bras d'Amma".

Autres aventures

La voix multicolore de Christina l’amène également à doubler films et dessins animés (en France et en Espagne), à prêter sa voix pour des musées et documentaires, à chanter dans plusieurs films (dont Bernard Stora "Elles et Moi") et à enregistrer de nombreux titres pour les albums du Reader Digest)

 

  Christina Rosmini "De Mediterranee"

https://www.youtube.com/watch?v=58ebqOVJYvk&ab_channel=ChristinaRosmini

 

Ø  Chants Kabyle le groupe Tarba3t u zekka

https://youtu.be/FlTmDce9d6k

https://youtu.be/tqVvVjovgM8

Melihi Taklit

Mekeddem Tassadit

Djarrah Khadidja

Animarice de l’atelier Halil Salima

 

Ø  Un témoigne sur les chants de femmes sur le bateau de SOS Méditerranée lu par louisa

Un témoigne sur les chants de femmes sur le bateau de SOS Méditerranée lu par Louisa Blachon

Viviana est l’une des femmes marins-sauveteurs de SOS MEDITERRANEE. Au sein de l’équipe, elle tient une place à part. Sur l’Aquarius, seules les femmes étaient autorisées à pouvoir pénétrer dans le « shelter », un espace réservé aux femmes rescapées. Dans ce havre, elle accueillait avec compassion les récits les plus terribles, les chansons les plus douces, les rires, les larmes aussi. Depuis Marseille, où elle suit un entraînement en attendant l’arrivée d’un nouveau navire, elle témoigne de ces moments privilégiés.

 

1. En quoi les femmes qui traversent la Méditerranée sont-elles particulièrement vulnérables ?

 

Les femmes constituent l'un des groupes les plus vulnérables parmi ceux que nous recueillons en mer.

Lorsque nous les trouvons sur les bateaux pneumatiques, les femmes et les enfants sont placés au centre du bateau, ou parfois dans les cales des barques en bois, avec les enfants. Elles sont particulièrement exposées aux blessures à bord à cause des clous qui dépassent du sol ou aux brûlures dues au mélange d'eau de mer et de fioul. Elles peuvent aussi être victimes de noyade, suite à l'inhalation des gaz toxiques qui leur fait perdre connaissance au fond du bateau.

Beaucoup sont enceintes, et une bonne partie d’entre elles ne le savent même pas. Par ailleurs, la plupart des femmes voyagent seules, y compris des adolescentes. Les jeunes filles érythréennes de 14 à 17 ans, notamment, qui fuient la dictature et la violence dans leur pays, sont le plus souvent laissées à elles-mêmes. Beaucoup de femmes voyagent aussi seules avec de jeunes enfants, parfois des nouveau-nés. La plupart ont été violées. Certaines ne sont encore que des fillettes.

 

Je me souviens d'une très jeune fille du Nigéria. Elle était très intelligente. Elle est venue me parler d’elle-même. Elle m'a dit combien de fois elle a essayé de fuir la Libye. Elle m'a dit qu'au début, elle a été vendue à une famille en Libye pour faire le ménage.Elle n'a pas été payée, bien sûr. Elle disait « Every night, big big problem »  (« Tous les soirs, gros gros problèmes »). L'homme de la maison venait en effet chaque soir et la violait, systématiquement. Elle a réussi à s'échapper et s’est à nouveau retrouvée dans un centre de détention.

Or dans ces centres de détention, beaucoup de jeunes filles sont violées par les gardiens. Certains les vendent à d'autres hommes qui viennent pour abuser d’elles. J'ai souvent entendu ces histoires.

Les femmes et les jeunes filles sont également torturées. J'ai vu de grands trous sur leur peau, faits à l'aide d'un bâton brûlant. De gros trous, dans le dos, sur les cuisses, partout sur le corps. Dans ce cas, elles ont besoin d'une intervention chirurgicale car c'est très profond. Elles souffrent énormément de ces blessures.  

Un autre problème est qu’il n'y a pas d’installations sanitaires décentes dans les centres de détention libyens : cela cause de nombreux problèmes de santé, mais aussi des problèmes d’hygiène intime. Imaginez lorsque ces femmes accouchent en prison, sans assistance, sans pouvoir même se laver, ni boire de l’eau salubre, manger... Beaucoup de femmes ont la gale - pas seulement des femmes, beaucoup d'hommes et surtout les petits bébés.

 

2. Comment SOS MEDITERRANEE a-t-elle contribué à la protection des femmes rescapées ?

 

D’abord, il faut les sortir de l‘eau. Les femmes et les jeunes enfants sont parmi les personnes évacuées en priorité par les marins-sauveteurs sur les canots de sauvetage, afin d’être mises en sécurité à bord du navire, après les personnes inconscientes, malades et gravement blessées.

Une fois à bord, nous commençons par répondre aux premières nécessités : les soins urgents, la nourriture, l'eau… Les femmes et les enfants sont amenés à l’abri dans le « shelter », qui leur est réservé.

Bien entendu, en tant qu’association de sauvetage en mer, notre mission de protection la plus importante consiste à les amener, comme le prévoit la loi, dans un lieu sûr dès que possible après le sauvetage.

Sur le navire, les femmes ont parfois besoin de parler une fois qu’elles se sont reposées. Mais elles ne parleront qu’à quelqu'un en qui elles ont entièrement confiance. Après tout ce qu'elles ont vécu, il est très difficile pour une femme d’avoir pleinement confiance en un homme en se confiant à lui. Ce sera donc forcément une femme qui pourra les écouter. Il est très pénible pour elles de parler de ces choses ! Elles sont vraiment traumatisées.

Le « shelter » (abri) était une grande salle à l’intérieur de l’Aquarius, l'endroit du navire le plus sécurisé pour l’accueil des rescapés. N’y étaient autorisés que des femmes et des enfants de moins de 12 ans. Ils étaient à l'intérieur, au chaud, trouvant enfin un refuge où se sentir vraiment en sécurité, protégés, après des mois - parfois des années - d'insécurité.

 

Habituellement, les femmes dorment beaucoup quand elles arrivent. Elles sont épuisées par la nuit passée en mer, parfois par plusieurs jours à dériver, et par tout ce qu’elles ont vécu en Libye. Elles n'ont reçu que très peu de nourriture en centre de détention, elles sont faibles. On leur donne des couvertures. Parfois, certaines femmes dorment tellement longtemps que les marins-sauveteurs jouent avec les petits pour que les mamans puissent se reposer tranquilles.

L'ambiance dans le « shelter » est détendue, calme. Quelque chose de magique s’en dégage...Ces femmes ne se connaissent pas, elles s'entraident, même avec les nouveau-nés, elles sont comme une famille unie.

Parfois dans le « shelter » les femmes chantent, leur voix est comme celle des anges. Cela crée une connexion magique entre elles. Je ne sais pas comment elles arrivent à chanter ensemble le même chant, c'est incroyable, elles viennent de différents pays, elles ne parlent pas la même langue, mais ces chansons sont si douces, si suaves ! Beaucoup de femmes pleurent aussi à ces moments-là.

Au printemps dernier, nous avons procédé à un sauvetage. Il y avait environ 400 personnes dans un bateau en bois. J'étais la chef du canot « Easy 3 »1 , en charge de la communication avec les survivants. A un moment donné, nous avons fait monter 10 femmes dans notre canot, des Erythréennes. Or nous avons dû patienter en mer en attendant que les deux autres canots de sauvetage évacuent des rescapés vers l’Aquarius. L’une d’entre elle s’est adressée à moi. Elle s’exprimait au nom de toutes les autres car elle était la seule à parler anglais. Elle m’a dit ceci : « toutes les femmes ici veulent te remercier ! Tu es notre sœur ! Merci ! » Puis elles ont commencé à chanter. C'était un moment vraiment incroyable, en plein milieu de la mer, alors qu'elles venaient d'affronter la mort, c'était la première chose qu'elles faisaient : elles chantaient  !  C'était leur façon de dire merci. Le chant des femmes érythréennes est vraiment très doux, très apaisant. C’était magnifique et incongru à la fois.

 

La Flor de mi Alma,album Sous l'Oranger (Harmonia mundi) en duo avec Bruno Caviglia

https://www.facebook.com/christinarosminiofficiel/videos/1143861599297986/

 

Ø  Chant en espagnol Josephine lazarino  cambia Main ( 1 fichier)

Ø  Un témoigne sur les chants de femmes sur le bateau de SOS Méditerranée lu par louisa

Un témoigne sur les chants de femmes sur le bateau de SOS Méditerranée lu par Louisa Blachon

Viviana est l’une des femmes marins-sauveteurs de SOS MEDITERRANEE. Au sein de l’équipe, elle tient une place à part. Sur l’Aquarius, seules les femmes étaient autorisées à pouvoir pénétrer dans le « shelter », un espace réservé aux femmes rescapées. Dans ce havre, elle accueillait avec compassion les récits les plus terribles, les chansons les plus douces, les rires, les larmes aussi. Depuis Marseille, où elle suit un entraînement en attendant l’arrivée d’un nouveau navire, elle témoigne de ces moments privilégiés.

 

1. En quoi les femmes qui traversent la Méditerranée sont-elles particulièrement vulnérables ?

 

Les femmes constituent l'un des groupes les plus vulnérables parmi ceux que nous recueillons en mer.

Lorsque nous les trouvons sur les bateaux pneumatiques, les femmes et les enfants sont placés au centre du bateau, ou parfois dans les cales des barques en bois, avec les enfants. Elles sont particulièrement exposées aux blessures à bord à cause des clous qui dépassent du sol ou aux brûlures dues au mélange d'eau de mer et de fioul. Elles peuvent aussi être victimes de noyade, suite à l'inhalation des gaz toxiques qui leur fait perdre connaissance au fond du bateau.

Beaucoup sont enceintes, et une bonne partie d’entre elles ne le savent même pas. Par ailleurs, la plupart des femmes voyagent seules, y compris des adolescentes. Les jeunes filles érythréennes de 14 à 17 ans, notamment, qui fuient la dictature et la violence dans leur pays, sont le plus souvent laissées à elles-mêmes. Beaucoup de femmes voyagent aussi seules avec de jeunes enfants, parfois des nouveau-nés. La plupart ont été violées. Certaines ne sont encore que des fillettes.

 

Je me souviens d'une très jeune fille du Nigéria. Elle était très intelligente. Elle est venue me parler d’elle-même. Elle m'a dit combien de fois elle a essayé de fuir la Libye. Elle m'a dit qu'au début, elle a été vendue à une famille en Libye pour faire le ménage.Elle n'a pas été payée, bien sûr. Elle disait « Every night, big big problem »  (« Tous les soirs, gros gros problèmes »). L'homme de la maison venait en effet chaque soir et la violait, systématiquement. Elle a réussi à s'échapper et s’est à nouveau retrouvée dans un centre de détention.

Or dans ces centres de détention, beaucoup de jeunes filles sont violées par les gardiens. Certains les vendent à d'autres hommes qui viennent pour abuser d’elles. J'ai souvent entendu ces histoires.

Les femmes et les jeunes filles sont également torturées. J'ai vu de grands trous sur leur peau, faits à l'aide d'un bâton brûlant. De gros trous, dans le dos, sur les cuisses, partout sur le corps. Dans ce cas, elles ont besoin d'une intervention chirurgicale car c'est très profond. Elles souffrent énormément de ces blessures.  

Un autre problème est qu’il n'y a pas d’installations sanitaires décentes dans les centres de détention libyens : cela cause de nombreux problèmes de santé, mais aussi des problèmes d’hygiène intime. Imaginez lorsque ces femmes accouchent en prison, sans assistance, sans pouvoir même se laver, ni boire de l’eau salubre, manger... Beaucoup de femmes ont la gale - pas seulement des femmes, beaucoup d'hommes et surtout les petits bébés.

 

2. Comment SOS MEDITERRANEE a-t-elle contribué à la protection des femmes rescapées ?

 

D’abord, il faut les sortir de l‘eau. Les femmes et les jeunes enfants sont parmi les personnes évacuées en priorité par les marins-sauveteurs sur les canots de sauvetage, afin d’être mises en sécurité à bord du navire, après les personnes inconscientes, malades et gravement blessées.

Une fois à bord, nous commençons par répondre aux premières nécessités : les soins urgents, la nourriture, l'eau… Les femmes et les enfants sont amenés à l’abri dans le « shelter », qui leur est réservé.

Bien entendu, en tant qu’association de sauvetage en mer, notre mission de protection la plus importante consiste à les amener, comme le prévoit la loi, dans un lieu sûr dès que possible après le sauvetage.

Sur le navire, les femmes ont parfois besoin de parler une fois qu’elles se sont reposées. Mais elles ne parleront qu’à quelqu'un en qui elles ont entièrement confiance. Après tout ce qu'elles ont vécu, il est très difficile pour une femme d’avoir pleinement confiance en un homme en se confiant à lui. Ce sera donc forcément une femme qui pourra les écouter. Il est très pénible pour elles de parler de ces choses ! Elles sont vraiment traumatisées.

Le « shelter » (abri) était une grande salle à l’intérieur de l’Aquarius, l'endroit du navire le plus sécurisé pour l’accueil des rescapés. N’y étaient autorisés que des femmes et des enfants de moins de 12 ans. Ils étaient à l'intérieur, au chaud, trouvant enfin un refuge où se sentir vraiment en sécurité, protégés, après des mois - parfois des années - d'insécurité.

 

Habituellement, les femmes dorment beaucoup quand elles arrivent. Elles sont épuisées par la nuit passée en mer, parfois par plusieurs jours à dériver, et par tout ce qu’elles ont vécu en Libye. Elles n'ont reçu que très peu de nourriture en centre de détention, elles sont faibles. On leur donne des couvertures. Parfois, certaines femmes dorment tellement longtemps que les marins-sauveteurs jouent avec les petits pour que les mamans puissent se reposer tranquilles.

L'ambiance dans le « shelter » est détendue, calme. Quelque chose de magique s’en dégage...Ces femmes ne se connaissent pas, elles s'entraident, même avec les nouveau-nés, elles sont comme une famille unie.

Parfois dans le « shelter » les femmes chantent, leur voix est comme celle des anges. Cela crée une connexion magique entre elles. Je ne sais pas comment elles arrivent à chanter ensemble le même chant, c'est incroyable, elles viennent de différents pays, elles ne parlent pas la même langue, mais ces chansons sont si douces, si suaves ! Beaucoup de femmes pleurent aussi à ces moments-là.

Au printemps dernier, nous avons procédé à un sauvetage. Il y avait environ 400 personnes dans un bateau en bois. J'étais la chef du canot « Easy 3 »1 , en charge de la communication avec les survivants. A un moment donné, nous avons fait monter 10 femmes dans notre canot, des Erythréennes. Or nous avons dû patienter en mer en attendant que les deux autres canots de sauvetage évacuent des rescapés vers l’Aquarius. L’une d’entre elle s’est adressée à moi. Elle s’exprimait au nom de toutes les autres car elle était la seule à parler anglais. Elle m’a dit ceci : « toutes les femmes ici veulent te remercier ! Tu es notre sœur ! Merci ! » Puis elles ont commencé à chanter. C'était un moment vraiment incroyable, en plein milieu de la mer, alors qu'elles venaient d'affronter la mort, c'était la première chose qu'elles faisaient : elles chantaient  !  C'était leur façon de dire merci. Le chant des femmes érythréennes est vraiment très doux, très apaisant. C’était magnifique et incongru à la fois.

 

La Flor de mi Alma,album Sous l'Oranger (Harmonia mundi) en duo avec Bruno Caviglia

https://www.facebook.com/christinarosminiofficiel/videos/1143861599297986/

 

Ø  Chant en espagnol Josephine lazarino  cambia Main ( 1 fichier)

Ø  Texte  QUI EST AMRIE ?

 

 

 QUI EST AMRIE ?

Magali Saurel, dite Amrie (anagramme de Marie), est une Femme d’origine française passionnée par sa langue maternelle et aussi par la culture orientale. Elle est auteur-compositeur-interprète. Si elle écrit ses textes en français, anglais et espagnol et fait traduire ses textes en arabe, Amrie, native de Montpellier, est surtout la première voix de femme française à chanter ses compositions en arabe. Son style musical se situe au carrefour de la chanson traditionnelle française à texte et de la chanson arabe avec une touche jazzie. Ses chansons en langue arabe touchent le monde occidental par les mélodies et sa façon de chanter séduit le monde oriental.

Elle impose un style nouveau et identifiable.

Reconnue par la presse étrangère (Maroc et Algérie) comme une messagère d’Union, de femme engagée pour la Paix au service du dialogue interculturel, son unicité artistique lui confère un rôle et une fonction particulière.

Plus qu’une chanteuse Amrie est une démarche, un concept.

Une pionnière socio-culturelle

Amrie Saurel se positionne aujourd’hui comme une pionnière socio-culturelle qui, par son art et ses actions de terrain rassemble autour l’idée que la construction de la Paix relève d’une véritable stratégie. Fédératrice, elle s’adresse à l’international, plus particulièrement à l’Afrique par la palette linguistique qu’elle propose. Dans un climat social hautement inflammable, sa musique apaise, berce, réconcilie autant qu’elle interpelle.

LE PLUS

Expert en neurosciences cognitives et intelligence émotionnelle, c’est dans les années 2000 que la musique la rattrape. Elle commence alors à écrire, à composer et s’entoure du pianiste Michel TARDIEU qui comprend sa sensibilité et s’adapte à son style. Sa capacité créative évolue rapidement vers l’univers de la musique de l’orient. Soutenue par le poète d’origine Algérienne feu Mabrouk ABDENBI qui lui apprendra la prononciation des phonèmes arabes et traduira ses textes, elle osera alors tenter le défi audacieux de chanter des créations en langue arabe ! Face à cette rareté artistique, la presse étrangère voit en elle une « porte-parole » et la qualifie d’Ambassadrice pour la Paix, de trait d’union entre les deux rives. Invitée à s’exprimer dans différents colloques et conférences qui traitent des questions de dialogue interculturel et de diversité linguistique, Amrie s’investit et fonde l’association ERIAmed (Espace des Rencontres Internationales d’Art en Méditerranée) en 2009 au sein de laquelle elle développe, avec ses collaborateurs, des actions en faveur de la Paix auprès des jeunes enfants français et étrangers autour de la chanson emblématique DAAWATOU SALAM (Invitation à la Paix) offerte par le musicien feu Ahmed SALMOUNI originaire de Tétouan ( Maroc). Elle reçoit le soutien du Conseil Culturel De l’Union pour la Méditerranée. Cependant, son choix linguistique lui fait rencontrer beaucoup de difficultés. Se frayer un chemin en France est un combat de chaque jour. Loin de se démobiliser, elle poursuit avec une volonté inébranlable sa route humaniste. Puisant son inspiration dans ses voyages, ses lectures, ses rencontres, son expérience et sa philosophie de vie, Amrie aime les mots, le sens des choses, l’écriture pour le ressenti qu’elle procure. Amrie est qualifiée comme quelqu’un de touchant, sensible, romantique, visionnaire et spirituel. Tout autant de compétences qu’elle combine avec le côté actif et cartésien de sa personnalité.

 

 


QUEL EST SON PUBLIC ?

Un public d’écoute souvent francophone et arabophone, sensible à la diversité linguistique, à l’ouverture sur le monde, aux textes, au sens.

REALISATIONS

Références Albums

2007 – SUBTIL – 11 compositions en français - (studio Recall – Philippe Gaillot) KYRIEL PROD

2008 – Remix de la chanson Princesse d’Orient - AUTO PROD

2009 – Collaboration sur l’album Baba Bari – A. Amrani- Maroc (studio Fassiphone – Fes)

2019 – RISSALA–10 compositions en arabe +1 instrumental (studio Aminoss – Amine Hamrouche) – Auto Prod

Ø  ERIAMEd Magalie SAUREL quelques paroles en arabe utilisées par Fairuz sur ce même titre intitulé en arabe WALA KIF.

https://drive.google.com/file/d/1mEozfvSC66Vbajk2r5B5uMfehbZNFHN1/view?usp=sharing

 



 

 

Compte rendu