La Fondation Anna Lindh gère le plus grand réseau d'organisations de la société civile impliqué dans la promotion du dialogue interculturel dans la région Euro-Méditerranéenne.
Le réseau français est une structure permanente qui fait partie des 42 réseaux de la FAL. Il est autonome et indépendant de toute autorité publique. Le réseau est composé exclusivement de structures de la société civile juridiquement constituées.La liste des membres évolue régulièrement.
Intéressé depuis
toujours par l’écologie et l’éducation, Victor Hugo ESPINOSA a créé L’Air et
Moi en 2009. Convaincu que la prise de conscience et les changements
comportementaux dont notre planète a besoin devaient passer par une éducation
aux questions environnementales, et en particulier à la qualité de l’air, dès
le plus jeune âge, il décide de créer un outil libre et gratuit permettant de
sensibiliser le plus grand nombre d’enfants possible à la pollution de l’air.
V.H Espinosa nous a
appris à communiquer dans le milieu associatif. Pour ceci, le temps fut réparti
en une heurede présentation de son
parcours et des méthodes de communications, puis une heure et demie de
questions et de réactions de groupe.
L’heure de formation
se structura autour des questions essentielles que l’on doit se poser lorsque
nous voulons communiquer sur un sujet:
Qu’est ce que la communication ?
Il s’agit de
l’ensemble des stratégies mises en place, par une personne ou un groupe de
personnes, pour échanger des ressources et des représentations avec d’autres.
Qui je suis et à qui je m’adresse ?
V.H Espinosa nous a
appris à identifier son public et à s’y adapter.
Ensuite il nous à
présenter diverses expériences de parcours, certaines remises en questions
qu’il a traversées et surmonté grâce à des techniques qu’il nous explique.
Comment séduire la presse?
Afin de toucher un
maximum de personnes, faire appel à la presse sur un sujet est une bonne
solution. Il faut ainsi choisir le bon moment et la méthode avec laquelle interpeller
la presse.
Comment se faire entendre ?
Comment toucher les acteurs de la ville?
Finalement il est
important d’évaluer la réussite d’une communication afin de la perfectionner au
fur et à mesure.
Pour évaluer la
réussite il faut se baser sur des indicateurs, qui sont plus faciles à cerner
sur internet : nombre de vue, téléchargement etc..
Le café interculturel organisé par les Labos de Babel Bretagne avec le soutien du réseau Français de la FAL s'est déroulé le
samedi 12 juin dans le café "Au
coin d'la rue" rue de Saint Malo à BREST.
La responsable de l'association Vivre la Rue, Mireille Cann avait invité en septembre dernier à installer la prochaine dizaine de nouvelles
bannières, des moualaqats en hommage au
chanteur kabyle, IDIR. Nous avons donc organisé à nouveau un café
interculturel le samedi12 juin 2021.
La situation sanitaire s’étant améliorée, le
café a pu accueillir un public dans les règles imposées. Dans leur
déambulation, les personnes ont pu découvrir les nouvelles peintures réalisées
par des bénévoles et des sympathisants de l'association " Les labos de
Babel Monde BRETAGNE".
Quelques bannières peintes étaient disposées
dans une nouvelle salle du 11 rue de Saint Malo, et l’autre moitié était
installée dans le café "Au coin d'la rue"
Quelques uns des artistes ayant participé à
notre travail d'hommage à Idir étaient présents : Goulven Loaec, Bachir Merzouki,
Kathy Diascorn-Le Bris, Jean Yves André, Ahmed Debbak et Isabelle Boucher.
Une lecture bilingue de
quelques textes des chansons a été organisée. Goulvern Loaec a même proposé une
traduction inédite en breton du texte « Ames paysannes »
Dans un deuxième temps, le manuel pour
l'éducation à la citoyenneté interculturelle qui vient d'être publié en
français par la Fondation Anna Lindh a à nouveau été présenté.
L’exposition restera installée non seulement
durant tout le mois de juin, mais également durant tout le mois de juillet.
Le réseau français a publié 5 livrets de compte rendu d'activités réalisées afin de laisser trace des actions menées:
Le Forum Femmes Méditerranée a réalisé les livrets sur les thèmes : "compréhension du dialogue interculturel" et "Combattre les préjugés sexistes"
Arteco celui sur la "Réflexion sur les valeurs de la république"
Les Labos de Babel Bretagne un livret en Hommage à IDIR
et Reexister celui sur l' université populaire Trans-Ire.
LES LABOS DE BABEL BRETAGNE :
Hommage à IDIR
Le réseau français et Les Labos
de Babel Bretagne ont décidé de rendre hommage à ce chanteur dont la sagesse,
et la sensibilité ont été reconnues dans le monde entier. La Fal prône le
dialogue interculturel, et IDIR avait « le souci du dialogue, de l’ouverture à
l’autre. Et du grand large. D’ici et l’ailleurs, le singulier et l’universel.
Des horizons humains…» Ses chansons ont ainsi été traduites dans de nombreuses
langues. Il a fait rayonner la chanson
kabyle moderne aux quatre coins du monde, depuis son tube légendaire Vava
Inouva avec «cette voix délicate, confiante, douce qui remontait comme du fond
des âges, qui rassurait et chuchotait à l’oreille des enfants. » Pour saluer, les femmes, leur droits, leur
mouvement vers l'émancipation Son engagement pour la liberté, la justice, la
dignité, la paix, la démocratie, les droits humains était constant. Solidaire
de la cause des peuples, des femmes, des invisibles, des oubliés, des
sans-voix, des sans-nom, des sans-visage, des minorités politiques,
culturelles, linguistiques, opprimées – dont le combat, en premier, pour l’identité,
la langue et la culture amazighes (berbère), matrice de son inspiration, de ses
créations.
ARTECO : Réflexion sur les valeurs de la république »
Liberté, Egalité, Fraternité ! » c’est autour de ces mots que l’association Arteco travaille en milieu scolaire pour une éducation formelle, informelle et interculturelle, par le biais de la création artistique, en étroite collaboration avec le personnel éducatif pour créer par et pour les élèves, des ressources où puiser les bases d’un vire ensemble effectif, non discriminant et non oppressif.
LE FORUM FEMMES MEDITERRANEE : « Combattre les préjugés sexistes »
Livret présentant le kit contre le sexisme élaboré par le Forum Femmes Méditerranée dans le cadre d’un projet international financé par la Fondation Anna Lindh, traduit en anglais, arabe et espagnol, est utilisé par les partenaires du projet dans différents pays. Le sexisme doit être rendu visible, être nommé clairement et combattu par des outils et actions spécifiques. Cet outil met en lumière les inégalités entre femmes et hommes, les manifestations du sexisme. Pour changer les mentalités, il décrit diverses initiatives, éducatives, artistiques et des campagnes de sensibilisation. Pour permettre aux jeunes générations de vivre dans un monde plus égalitaire.
Le FORUM FEMMES MEDITERANEE : "Compréhension du dialogue interculturel"
Ce livret thématique de compréhension du dialogue interculturel a été réalisé à partir de différents travaux de la Fondation Anna Lindh et des activités du réseau français dont le Forum Femmes Méditerranée est chef de file depuis 2012 et des réflexions menées au cours de séminaires et de sessions de formation sur le lien étroit entre dialogue interculturel et universalité des droits. Leur objectif est d’insuffler la paix par la culture, la paix par la citoyenneté, la paix par la diversité des langues, par une éducation non formelle et citoyenne.
REEXISTER : Trans-Ire université populaire
Le réseau Français œuvre pour des frontières qui s’entrecroisent, et parfois se superposent plus ou moins perméables mais jamais infranchissables. Et s’insurge contre des frontières qui empêchent l’échange et la coexistence. L’association ReExister rend compte de l’ Université TRANS-IRE qu’elle organise sur le thème des Frontières
Initiative du projet du réseau français avec le
Forum Femmes Méditerranée
« Marche des Femmes, avec leur corps et leur voix.
»
MERCREDI 2 JUIN 14H
ATELIER SUR LES VIOLENCES
Objectifs : Contribuer à rendre plus audibles les voix de femmes :
- leur engagement contre les violences et les discriminations
- leurs témoignages sous forme de poèmes, extraits de nouvelles, vidéo de comédiennes
- les prises de positions de militant.es féministes
- Leur offrir ainsi un espace de conversation citoyenne, artistique et politique grâce la réalisation d’une création digitale collective avec comme matériau émancipatoire des chants de femmes, de la poésie et des prises de positions.
Déroulement de l’atelier sur violences mercredi 2 juin à 14h
• Accueil et Lecture d’un extrait de nouvelles
• Introduction de l’atelier par Karine Lambert
• Vidéo des comédiennes algériennes sur les féminicides
https://www.youtube.com/watch?v=JAxLLmyYzMo&t=37s
• La parole aux associations algériennes
• Lecture d’un extrait de nouvelles
• La parole aux associations marocaines
• Lecture d’un extrait de nouvelles
• La parole aux associations tunisiennes
• Lecture d’un extrait de nouvelles
• La parole aux associations libanaises
• la parole au FFM
• Lecture d’un extrait de nouvelles
• la parole au public
Les violences constituent l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues dans le monde : tous les “actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée” (article 1er).
Ces violences peuvent prendre des formes très diverses :
1. Violences domestiques (coups, violences psychologiques, viol conjugal, féminicide) ; Harcèlement ou agression sexuelle (viol, avances sexuelles non désirées, harcèlement dans la rue, cyber-harcèlement) ; mariage précoce et forcé ; mutilation génitale féminine ; trafic d’êtres humains (esclavage, exploitation sexuelle). Le cyber-harcèlement est une forme de violence assez récente qui se développe. Les menaces de viol, les injures sexistes et autres invectives font partie du quotidien de nombreuses femmes sur le Web.
73% des femmes déclarent en être victimes, et pour 18% d’entre elles sous une forme grave. Ces violences visent à contrôler la place des femmes et à les exclure de l’espace public. Elles se manifestent principalement sous deux formes : Le cyber-contrôle dans le couple : un conjoint ou un ex-conjoint violent surveille l’activité de sa conjointe (conversations, déplacements, dépenses, etc.), éventuellement à son insu via des applications dédiées ;
Le harcèlement sexiste et sexuel en ligne, qui consiste à envoyer des messages ou à publier des propos insultants, dénigrants, voire menaçants.
INTERVENTION Esther FOUCHIER
A l’échelle internationale comme en Méditerranée, les femmes subissent les violences liées aux conflits, à la montée de la pauvreté, aux trafics d’êtres humains. La guerre ouverte que livrent les groupes islamistes et certains États musulmans aux femmes se poursuit, réduisant certaines d’entre elles à l’esclavage. Comment ne pas parler des excisions, des infanticides des filles, des crimes d’honneur et des mariages de mineures ? Comment passer sous silence que l’accès à la pornographie dès le plus jeune âge amène de plus en plus de très jeunes filles à vivre leur sexualité de manière dégradante et à sombrer dans la prostitution ?
Lorsque j’ai suggéré le titre de cette rencontre « Femmes de Méditerranée : entre violences et stratégie de liberté » il s’agissait bien sûr de rappeler l’ampleur des violences qu’elles soient physiques, verbales, commises dans le cercle familial, le milieu professionnel ou dans la rue. Plus de 62 millions d’européennes en sont victimes. 3000 femmes sont tuées chaque année en Europe par un partenaire intime ou un autre membre de la famille. Pourquoi associer violences et stratégies de liberté ? Parce que face à ces coups ; insultes, harcèlements, la résistance des femmes est puissante. Soutenue par le Lobby Européen des Femmes, et la Fondation des Femmes de l’Euroméditerranée, elles exigent que les États mettent en œuvre toutes les mesures protectrices énoncées dans les conventions internationales. Elles font pressions sur les pays qui bafouent les droits des femmes. Elles mettent en place des actions de sensibilisation et de lutte contre les préjugés, stéréotypes et discours toxiques, y compris sur les réseaux sociaux où se multiplient les abus. Elles créent des Activités Génératrices de revenus, de micro-entreprises pour donner aux femmes abusées, une autonomisation économique
Comparons donc le traitement des cas de violences dans deux pays européens notamment concernant les violences conjugales: l’Espagne et la France, le « Pacte d’État contre la violence conjugale » pense un système global de lutte contre les violences masculines, avec tout un attirail de mesures sur les terrains de la prévention, de l'éducation, de la protection des victimes. Le pays délivre 17 fois plus d’ordonnances de protection qu'en France, en 72h, cela prend 41 jours. Une instruction met 15 jours à aboutir en Espagne, où on traite ces affaires dans des tribunaux spéciaux, alors qu'elle dure environ 17 mois en France.
J’insiste maintenant sur le. Pour ceux ou celles qui croient que la prostitution est une liberté, il suffit d’écouter les témoignages de victimes de cette violence. Témoignages recueillis par le Mouvement du NID. . Qualifier la prostitution de « travail », c’est occulter la double domination, à la fois capitaliste et machiste, qui s’y exerce rappelle l’association Zéro Macho. Les proxénètes et trafiquants qui organisent ce marché en tirent des revenus considérables : les prostitueurs (appelés complaisamment « clients », ce qui valide une analyse purement économique de la « transaction ») se voient reconnaître le droit d’imposer un acte sexuel à une personne recrutée parmi les plus vulnérables, le plus souvent arrachée par la misère à son pays, à sa famille, après avoir été conditionnée à subir son sort tout au long d’un passé de violences et de maltraitances machistes.
Quelle cause sert-on en employant l’expression « travail du sexe » ? Si l’exigence de la dignité qu’essaient ainsi de sauvegarder des personnes prostituées peut se comprendre, la vigilance s’impose quant aux manœuvres d’un lobby international qui n’a jamais été aussi puissant.
Confondre « travail » et « prostitution », deux réalités qui ont chacune leur histoire et leurs images, c’est vouloir faire oublier le fondement du système prostitueur : la violence, omniprésente, qui serait « blanchie » par la magie d’un billet.
Employer l’expression « travail du sexe », c’est banaliser et normaliser l’exploitation sexuelle des femmes les plus précaires, ce à quoi a abouti la légalisation des bordels en Allemagne ou aux Pays-Bas. Les femmes dans la prostitution sont, dans leur très grande majorité, sous l’emprise de proxénètes et sous la coupe de réseaux criminels organisant la traite internationale d’êtres humains. Appeler "travail" ce qu’elles subissent, c’est légitimer un système de domination, de violences et d’oppression.
Je pourrais vous parler de nombreuses initiatives de la société civile de l’Europe et de la Méditerranée : le réseau Méditerranén contre la traite des femmes , le réseau européen de défense des droits des femmes migrantes (Enow), permettez-moi de vous présenter celle de l’association que je préside l’élaboration d’un Kit contre le sexisme qui sera mis gracieusement à disposition des enseignants, des travailleurs sociaux, des associations et des institutions car nous pensons que pour combattre les violences, il faut changer de mentalités, gommer les préjugés sexistes et prévenir.
INTERVENTION HIBA SALEH
Je remercie le Forum femmes Méditerranée de m’avoir donné cette opportunité d’être parmi vous aujourd’hui
Le Liban ayant ratifié en 1996 la CEDAW (Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes) en émettant toutefois des réserves quant au droit à la nationalité et aux lois qui touchent au mariage et à la violence domestique, etc.,
Cette réserve émise par le Liban sur l’article 16 a facilité la multiplication des cas de violence contre les femmes, ce qui est un obstacle majeur à leur émancipation.
L’économie qui s’est complètement effondrée depuis deux ans, les répercussions de la pandémie covid 19 sur la santé ainsi que sur la situation sécuritaire et politique, ont contribué à augmenter les violences exercées à l’égard des femmes qui demeurent ainsi “le maillon faible”, victimes des traditions, des coutumes et des stéréotypes.
Il est vrai que le mur de silence a commencé à se briser à la suite de la campagne de sensibilisation menée par les ONG et les médias de telle sorte que nous sommes aujourd’hui au courant de plusieurs cas de violences (les statistiques existent et sont référencées chez les forces de l’ordre).
Il nous faut élaborer des stratégies de longs termes pour appliquer les lois concernant le code pénal et un statut civil unifié et laïc.
Les Libanaises vivent dans une complète incertitude, elles sont discriminées, battues, tuées et ne sont protégées par aucune loi spécifique. (La loi 293 qui existe est contre les violences domestiques et ne concerne pas uniquement les femmes victimes de violence).
Les viols sont principalement commis par un proche, un employeur, un cousin, un beau-père … ces cas représentant 50% de l’ensemble.
La loi 293 est dissuasive, mais de nombreux facteurs forment un frein à son application:
1) Les procès sont longs, et les sanctions sont souvent allégées.
2) Un exemple : Zeina Kengo tuée par son mari en Janvier 2021. Le tueur prend la fuite en Turquie le jour même comme il le déclare lui-même sans autre forme de procès.
3) Le confinement domestique dû à la pandémie est une cause majeure de la multiplication des cas de violence.
Il existe un tabou que souvent les femmes hésitent à franchir, c’est-à-dire : si elles parlent ou révèlent ce qu’elles ont subi, elles sont souvent tenues pour responsables par la famille, la société et souvent les magistrats.
· Les femmes elles-mêmes soit pour se protéger, soit par idées reçues, soit par peur, soit par faiblesse, soit par le fait d’avoir intégré qu’elles sont le sexe faible, fatalement soumis, se retrouvent dans l’incapacité de réagir.
· Dans certains cas, les violences aboutissent à ce que les femmes deviennent violentes à leur tour et se défoulent sur des plus faibles, c’est-à-dire les enfants (la semaine dernière une mère a séquestré pendant plusieurs semaines son jeune fils, attaché à une fenêtre par une chaine en métal). Sortir de cette situation et la renverser devient ainsi une décision difficile et compliquée. D’où l’importance de l’éducation, principalement de l’éducation publique, en dehors de toute appartenance religieuse ou communautaire. Il faudrait que les mères, les épouses, les jeunes prennent la décision de renverser toute cette équation: éducation, mentalité, confessionalisme, complexe d’infériorité, stéréotypes...
Reste un sujet que je voudrais aborder et qui est absent des projets du pouvoir, c’est celui de l’accueil et de la réinsertion des femmes violentées . Certes, il existe des associations (Caritas, Kafa, Abaad, le bon pasteur...) qui s’y emploient mais elles ne peuvent accueillir et prendre en charge leur grand nombre, ainsi, par manque de refuge, des femmes se retrouvent dans la rue et sont de nouveau sujettes à toute sorte de violence y compris la traite et l’esclavage.
Par conséquent, pour combattre toutes ces violences, les associations de la société civile sont tenues de se resauter et de prendre des mesures communes, comme:
· Apprendre aux femmes de dénoncer toute forme de violence à leur égard afin de “briser le silence” et de rendre publics les divers cas de violences. C'est un travail à long terme mais absolument impératif (comme « me too » et autres) .
· Créer des centres de réadaptions pour ces victimes afin de leur permettre de retrouver un travail et de se réintégrer à la société.
· Organiser des ateliers de sensibilisation, des groupes de dialogue, des séminaires d’éducation qui promeuvent une culture non-violente.
· Exercer des pressions sur le gouvernement pour adopter une législation criminalisant toute sorte de violence contre les femmes.
· Créer de groupes locaux et des réseaux régionaux pour échanger les expériences et s’attaquer à ce problème au niveau international.
La violence contre les femmes n’est pas uniquement une affaire privée.
Le Marathon Virtuel de la Fondation Anna Lindh
Le Marathon virtuel de la Fondation Anna Lindh pour le dialogue dans la région EuroMed (VM) rassemblera les activités du réseau de la société civile de la Fondation Anna Lindh et des organisations partenaires pendant 42 jours, du 19 mai au 29 juin. L'objectif du VM est de souligner 'importance du dialogue interculturel pour construire des sociétés durables dans la région EuroMed, en prenant en considération les défis et les opportunités occasionnés par la pandémie de Covid19.